On vous remet alors obligatoirement un avis de rétention indiquant où et à qui vous devrez vous adresser pour récupérer votre permis (art. R. 224-1, 224-2 et 224-3 du Code de la route).
Le Préfet peut décider seul de suspendre votre permis pour une période maximale de 6 mois (art. L. 224-2 du Code de la route). Attention : rien ne sert de refuser de passer les tests de détermination du taux d’alcoolémie ou de présence de stupéfiants. Ce refus autorise le préfet à suspendre votre permis.
La décision du Préfet peut faire l’objet d’un recours devant le Tribunal administratif : n’hésitez pas à consulter un avocat !!! Cette procédure peut s’accompagner, au vu de l’urgence, d’un référé.
En tout état de cause, vérifiez que la décision du préfet est motivée (Cour de cassation, Chambre criminelle, 11 octobre 1990, Rongier) et qu’elle a été prise dans un délai raisonnable (moins de 2 mois après l’infraction commise) (Conseil d’Etat, 9 novembre 1992, réf. 3755).
Les infractions punies d’une peine complémentaire de suspension du permis de conduire regroupent toutes les contraventions de 5e classe et les délits pour lesquels une peine de prison est encourue.
Cette décision du Préfet peut faire l’objet d’un recours devant le Tribunal administratif : n’hésitez pas à consulter un avocat ! Cette procédure peut s’accompagner, au vu de l’urgence, d’un référé.
Attention : les Commissions de suspension du permis de conduire ont été supprimées par la loi du 9 décembre 2004 portant simplification du droit. Dorénavant le préfet décide seul de suspendre un permis, sans avoir à recueillir l’avis d’aucun organisme.