Prospective : propositions de mesures opérationnelles

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En toute logique, les suggestions qui sont produites ici répondent en miroir aux besoins évoqués dans les parties précédentes.
L’ensemble des ses suggestion est modulaire. Chacune peut être suivie séparément.
Il est entendu que les auteurs imaginent une intégration complète de ces solution afin de profiter des effets d’expérience et de synergie.

Parler le même langage
Les avocats ont besoin d’être sur que l’interlocuteur en face d’eux les comprend et comprend leurs besoins. C’est un point qui à été repris lors de plusieurs de nos entretiens, notamment avec Maître Olivier Raynaud et Maître Philippe Cornet.

Connaître la profession
Pour parler le même langage que les avocats, il faut avoir une idée général du fonctionnement du droit (les sources de droit et du fonctionnement de la justice (l’organisation judiciaire). Il peut être également utile de connaître les code, les us et coutumes et les symboles de la profession.

Développer un design orignal et image forte dans les contenus
Les avocats qui travaillent avec des particuliers ont besoin d’être très bien référencés et de visibilité.
Ceux qui travaillent avec des organisations (les gros cabinets tels que Bold ou Lefebre), en “b2b”, semblent avoir plus besoin d’une marque forte et originale afin de se distinguer de leur concurrents. Beaucoup s’adressent d’ailleurs à des agences sur Paris, qui se différencient sur l’originalité de contenu (Imagraph, “viens par là), avec des images de marque fortes et
décalées. Cette orientation correspond au avocats qui sont motivés par la nouveauté et le besoin d’admiration.

Proposer un conseil stratégie marketing personnalisé.
En raison de récents changements dans la législation (structuration du capital, possibilité de créer une SAS, l’arrivée des Legaltechs sur le marché) concernant les avocats, leur métier devient de plus en plus orienté “business”. Les jeunes avocats semblent avoir bien intégré tous ces récents changements, par contre les “anciens” ne semblent pas avoir encore bien saisi toutes les opportunités que ces changements leur offrent.
Historiquement les avocats ne vont pas chercher leur client, c’est un point déontologique qui a changé avec les réformes qui leur permettent de faire de la publicité.
Il n’y a pas ou peu de formation au management, à la stratégie et au marketing, et encore moins en digital sur ces points.
On peut donc en déduire que les agences Web qui pourront proposer de les aider à combler ce manque de compétence ont un potentiel. A titre d’exemple 1 min 30 a bien saisi cette opportunité. Certaines agences web spécialisés sur le segment avocat également. Absolute communication par exemple.
Par conséquent Jalis pourrait envisager ce positionnement .
Il faut leur proposer une stratégie marketing adaptée à leurs besoins:
- besoin en marketing digital,
- besoin en visibilité/ image forte,
- besoin en gestion de relation client, etc…

Il pourrait être intéressant de disposer d’une ‘pôle juridique’ chez Jalis Webcom.
Toujours dans l’idée de s’adresser aux avocats sur un pied d’égalité - ou presque équivalent - et de parler le même langage, il est intéressant d’en savoir autant voire plus qu’eux sur le sujet concerné, à savoir la publicité.
Maîtriser très précisément ce que l’on peut faire ou pas en matière de communication et de publicité (cf. partie 3, sous partie 3.1.). Il s’agirait donc de développer cette compétence chez les commerciaux qui travaillent avec les professions juridiques.
Pour ce faire, il serait possible former un commercial tête de pont sur ce sujet pour qu’il puisse faire une veille constante et former ses collaborateurs ou organiser des challenge sur cette cible.
Un tel commercial serait en quelque sorte le champion de la transformation digitale de la profession juridique en interne et pourrait également travailler main dans l main avec le chef de projet.

Entrer dans l’arène par le biais de la formation
Un des angles d’attaque est la formation spécifique pour les avocats.
L’avantage de Jalis est qu’elle a déjà une entité formation à part entière, Jalis Academy, qui est capable de mettre en place ce système.
Proposer une formation initiale en partenariat avec l’Ecole des Avocats peut être un objectif de long terme mais avec un pronostic de réussite aléatoire. Il faudrait alors miser sur réseautage (très) important.
En revanche l’approche par la formation continue paraît bien plus accessible.
Il serait envisageable de concevoir une formation en stratégie digitale pour vendre directement au Barreau de Marseille ou au Conseil de l’ordre. Les avocats ont une obligation et un budget de formation de 20h par an. Les modalités peuvent être multiples:
- Web Conférences
- E-Learning
- Tables rondes
Dans un premier temps il pourrait être intéressant de se rapprocher du Conseil de l’Ordre des Avocats pour proposer d’inscrire une formation Jalis à leur calendrier.

Faire du networking pour convertir par la recommandation
Il est essentiel d’entretenir son réseau avec les avocats. Il faut faire une veille permanente sur les événements des associations les plus actives, c’est à dire l’Union des Jeunes Avocats, le Conseil National des Barreaux à Aix en Provence et à Marseille et le syndicat des avocats.
Nous avons d’ailleurs participé le jeudi 6 décembre 2018 à une soirée organisée par l’Union des Jeunes Avocats au restaurant “Le Chaperon Rouge”, 16 Cours Pierre Puget, 13006 Marseille, où nous avons été invités par Maître Marc-David TOUBOUL. C’est d’ailleurs à cette occasion que nous avons pu prendre contact avec certains avocats que nous avons interviewé, à savoir Maître Olivier RAYNAUD et Maître Philippe CORNET. Nous avons clairement constaté que la confiance et une certaine relation s’installe assez rapidement lorsqu’on est introduit et présenté par un de leur confrères, dans notre cas Maître Marc-David TOUBOUL.
Il faut également suivre de près le Bâtonnier, ainsi que tous les projets dans lesquels il s’implique.
Proposer des services événementiel pour aller plus loin dans le networking Et enfin, développer des relations avec le Barreau, l’Incubateur et le Conseil de l’Ordre pour organiser des soirées “avocats”, ce qui, comme pour la formation avec “Jalis Academy”, devrait pouvoir se faire assez facilement puisque Jalis dispose également d’une entité “Jalis Events”.

Faire de la publicité dans les journaux spécialisés
Faire de la publicité dans les journaux spécialisés, comme le Journal du Barreau de Marseille par exemple, comme le font les Légal Techs. Cela rendrait Jalis plus visible et plus crédible au yeux des avocats.

Participer au capital d’une SAS d’avocats, ou structure commerciale d’avocats
Il est possible pour un cabinet d’avocat d’ouvrir un structure connexe à vocation commerciale à condition que celle-ci porte sur un contenu juridique et s’adresse aux membre de la profession. Il n’est pas certain qu’une entreprise comme Jalis puisse participer au capital. En tout état cause celle-ci pourrait participer via un partenariat en apport de compétences. Toujours dans l’idée de développer un réseau, un identité spécialisée.
Les services visés ont en général l’édition de contenu juridique ou les solution logicielles pour les avocats. Il pourrait tout simplement s’agir de conseils ou de formation en stratégie digitale...

Choisir une positionnement spécialisé : créer une marque et un site
A l’image des concurrents qui prospèrent le plus sur le marché local des avocats, il serait intéressant de créer une entité à part dédiée et spécialisée uniquement pour les avocats, avec un site qui leur est consacré. Un site proposant une stratégie digitale dédiée uniquement aux avocats, en parlant leur langage
- ANSWEB ---» Absolute Communication
- JARVIS ---» Jarvis Legal
Une telle solution présenterait l’avantage de bénéficier des effets d’expérience, et de capitaliser sur l’ensemble des mesures opérationnelles présentée ici pour les présentée comme uniques aux clients de profession libérale.