Investissements Croissants dans les TIC par les TPE : Défis et Opportunités

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Les TPE vont continuer à investir dans les TIC

Selon l’étude Xerfi 2018 sur les ESN, Les entreprises non financières investissent en information et communication avec pour objectif de devenir plus compétitives et plus performantes. Ces investissements ont augmenté de 10% en 2017 et continueront à augmenter en 2019 dans une moindre mesure toutefois (6,5%). En effet selon Eurostat cité par Deloitte 2017 les TPE accusent un important retard dans la transformation numérique.
FranceNum rappelle qu’en cette matière les entreprises occupent la 16e place en Europe et que seulement ⅓ des petites entreprises avaient un site internet en 2016 (insee 2016). Ces entreprises feront en effet appel aux ESN qui sauront les accompagner et leur fournir le conseil nécessaire. Cette démarche sera renforcée par les campagnes publiques, FranceNum par exemple mais aussi les actions de communication comme celles de BPI france ou l’AFNIC.

Pourtant les freins à l’innovation persistent
Le croisement de plusieurs études, celles de l’AFNIC, de DELOITTE, et BPI France en particulier font apparaître les mêmes freins à la transformation digitale sur le segment des TPE/PME. La connaissance de ces résistances permet aux ESN d’en envisager les remèdes.

Moyens insuffisants vs dispositifs financement
Souvent le panier moyen déclaré est très bas : moins de 1000€ par an selon l’AFNIC.
Les dispositifs de financement peuvent constituer des remèdes à ce manque d’investissement. Dans cette perspective d’idée, il n’est pas inutile de rester à l’affût du produit de prêt qui sera proposé par FranceNum en 2019, et sur les actions des régions, Région Sud en particulier, qui proposent déjà un autodiagnostic. Contactée pour cette étude, cette entité ne s’est pas prononcée quant à un éventuel “chèque numérique” comparable à celui de la Nouvelle-Aquitaine.

Manque de compétences vs formation
L’attente majeure liée au digital est la présence sur internet. Parallèlement, le manque de compétences est ressenti largement dans l’ensemble des entreprises. La plupart préfèrent le référencement naturel mais n’utilisent pas de planning de publication, 39% seulement s’estiment bien référencés sur internet, alors que 68% estiment travailler dans ce sens. Ce constat laisse apparaître une grande opportunité pour les référenceurs professionnels. Mais au-delà de cette première conclusion, il devient évident que la formation peut constituer un remède, et une opportunité puissante dans ce sens.

Une perception floue des bénéfices vs argumentaire solide
Beaucoup d’entreprises ne comprennent pas l’intérêt du digital et surtout ne comprennent pas comment celui-ci peut leur apporter des bénéfices. Pire, ils leur semble que le temps investi ne soit pas rentable. A tel point que la plupart des entreprise estiment que cette rentabilité soit impossible à quantifier. Elle leur paraît inférieure à 10% du CA.
Il est évident que face à une posture réfractaire, un dispositif argumentaire commercial solide et illustré en matière de rentabilité de la digitalisation, devienne un facteur clé de succès.
Des contenus “pauvres” vs story-telling Par manque de temps, de capacités, ou bien d’inspiration, les contenus publié sont souvent limité à des informations peu attractives. Les Trois quarts des entreprises interrogées par l’AFNIC ne diffusent que quelques textes avec des images, sans vidéo. L'opportunité de formation et de proposition de contenus attractifs par le storytelling apparaissent ici en creux comme des opportunités intéressantes.

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